Je participe : Devenez acteur de la recherche en santé mentale

La recherche clinique en psychiatrie permet de mieux comprendre les troubles psychiques, d’améliorer les traitements et de développer des approches de soins plus adaptées aux besoins des patient·es. En complément, la recherche participative valorise l’implication directe des personnes concernées (patients, proches, soignants) dans le processus de recherche. Participer à une étude, c’est contribuer activement à faire progresser la science tout en donnant du sens à son expérience personnelle. C’est aussi une manière de faire entendre sa voix, de renforcer la pertinence des résultats, et de co-construire des solutions plus humaines et inclusives en santé mentale. Que vous soyez concerné·e de près ou de loin, votre participation compte. Rejoindre un projet de recherche, c’est agir pour l’avenir de la psychiatrie.

La recherche clinique en psychiatrie joue un rôle clé dans l'amélioration des traitements et des soins en santé mentale. Grâce à des études rigoureusement encadrées, elle permet d’évaluer de nouvelles approches thérapeutiques, d'optimiser les interventions et de mieux comprendre les troubles psychiatriques. La recherche participative, quant à elle, engage activement les patients, leurs proches et les professionnels dans le processus de recherche. Cela permet d'intégrer les besoins réels et les expériences vécues, rendant les résultats plus pertinents pour la vie quotidienne. Participer à une étude clinique, c'est non seulement contribuer à l'avancée des connaissances scientifiques, mais aussi avoir un accès privilégié à des soins innovants, tout en apportant une voix essentielle à la construction de solutions mieux adaptées aux enjeux de santé mentale.

Dans le cadre du projet PsyCARE, plusieurs études cliniques sont lancées pour optimiser la prise en charge précoce de la psychose grâce au réseau Transition. Parmi elles, l'étude-pilote WP6.1 porte sur 40 patients et vise à évaluer l'efficacité d'un outil d'entraînement cognitif et de remédiation cognitive. L'objectif est de mesurer l'efficacité de cet outil, ainsi que l'acceptabilité et la satisfaction des utilisateurs. Cette étude pilote fait partie d'une recherche plus vaste, l'étude Scope ("Self-administered COgnitive Personalized training in early psychosis"), un essai contrôlé randomisé chez les adolescents et jeunes adultes qui évalue l'efficacité d'une application e-santé offrant un entraînement cognitif personnalisé.
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Liste des Centres impliqués

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PsyCARE Trial - "Efficiency of a Composite Personalised Care on Functional Outcome in Early Psychosis : A Prospective Randomised Controlled Trial "

Chronic psychosis, including schizophrenia is now viewed as a progressive disorder where cognitive deficits predate the clinical onset. Early intervention programs improve the general outcome with staged care strategies, supporting the view that the period before and around the first episode of psychosis is a window of opportunity for improving its functional recovery.

Pioneering epigenetic analyses indicate that psychosis onset involves oxidative stress and inflammation suggesting that neuroprotective strategies could limit or even prevent the onset of or the transition into a chronic disorder. Several biological factors associated with the emergence of psychosis can all be rectified by using safe and easily accepted supplements including alterations folate deficiency/hyperhomocysteinemia; redox imbalance and deficit in polyunsaturated fatty acids (PUFA). The prevalence of these anomalies (20-30%) justifies a systematic detection and could guide personalised add-on strategy.

Cognitive remediation improves quality of life (QoL) and functional outcome in patients with chronic psychosis. It would even be more efficacious in the early phase of psychosis by tackling the negative impact of psychosis on education achievement and employment. However, cognitive dysfunctions are often overlooked in patients at ultra-high risk (UHR) for psychosis and patient with a first episode of psychosis (FEP) and cognitive remediation is not always accessible. New technologies can provide us with youth-friendly, non-stigmatising tools, such as applications with cognitive strategies, motivational tools and functioning guidance personalised according to the need of each individual. Patients can have access to it, wherever they live.

Early psychosis can be associated with inflammation, metabolic deficiency, as well as early structural brain anomalies that reflect brain plasticity abilities and could influence the prognosis and response to cognitive training.

The study hypothesis is that promoting neuroplasticity by cognitive training and personalised virtual psychoeducation guidance could attenuate or reverse early cognitive deficits and improve the overall functional outcome in young patients UHR or FEP and that this effect is modulated by individual brain plasticity abilities. The overall objective of PsyCARE_trial is to improve early intervention in psychosis by providing a composite personalised care (CPC) that will enable personalised cognitive training and psychoeducation guidance, adapted to individuals' needs, cognitive abilities and biological background.

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